Chaque jour, dès notre réveil, nous sommes envahis par les « énergies des autres » : alors que nous émergeons juste du sommeil, le petit dernier hurle parce qu’il a faim, son frère refuse de se lever pour aller à l’école, et vous entendez déjà la voix stridente de la voisine qui tente de faire obéir son chien, de quoi « être dans le bain de l’agressivité » au saut du lit !
Bien sûr chaque journée ne démarre pas ainsi, et heureusement ! Mais tout de même, nous sommes rapidement happés par le stress environnant, la mauvaise humeur des autres et tout ce qui va de travers, car bien entendu, la vie est loin d’être un long fleuve tranquille.
Que pouvons nous faire pour se tenir à distance et cesser d’être l’éponge de tout cela ?
Voici quelques conseils :
Les pieds en contact avec le sol (assis au bord du lit ou en position debout) visualisez quelques secondes une bulle d’une couleur agréable vous protéger en enveloppant tout votre corps de la tête aux pieds (cette bulle passe devant derrière sur les cotés) mentalement répétez-vous « je suis protégé (e)et en parfaite sécurité tout au long de la journée, cette bulle ne laisse entrer que ce qui est juste, positif et utile pour moi »
Et si quelqu’un vous a demandé clairement d’intervenir. Souvent, nous allons au-devant des situations problématiques croyant « bien faire » ou « pour rendre service » (elle avait l’air tellement submergée de travail j’ai proposé de l’aider ») avant même que la personne ne vous sollicite.
Bien souvent, contre la mauvaise humeur, l’agressivité, la colère de l’autre vous ne pouvez agir, puisqu’il s’agit de réactions qui appartiennent à l’autre, et vous n’êtes pas « dans sa tête ni dans sa peau » personne ne réagit de la même façon devant le même événement! Parfois on peut juste consoler, entendre l’autre, le serrer dans ses bras pour qu’il se sente entouré, lui conseiller de voir un thérapeute pour l’aider, et c’est tout ! (mais cest déjà beaucoup car vous avez été présent (e) !
On reprend notre place et on comprend que l’on est là ni pour porter ni guérir ni sauver l’autre
Même si on doit courir chercher les enfants à l’école, les déposer à la crèche avant de sauter dans le train qui nous mène au travail, ce temps précieux, ces 10 minutes nous pouvons les trouver dans nos journées bien chargées (à la pause de midi, aller respirer 1o minutes au soleil, écouter une médiation plutôt que les conversations parfois critiques ou futiles des collègues ou d’être sur son portable à surfer sur les réseaux, dans le bus qui nous ramène à la maison, durant le trajet retour en voiture, prendre sur 2 minutes de grandes respirations profondes de cohérence cardiaque avant de démarrer et avant de rentrer à la maison..)
Lorsque c’est le week end, lorqu’on est de repos, sans attendre toujours les vacances : bricoler, jardiner, courir, nager, danser….ce temps qui vous ressource est essentiel pour être bien avec vous même et automatiquement avec les autres. Apprendre à lâcher, à déléguer sur les taches ménagères, à répartir en famille ce qu’il y a à faire pour ensuite aller tous se promener. Et si tout le ménage, le rangement le repassage ne sont pas fait, est ce que cela sera encore important dans 5 ans ? Quand les grands auront quitté la maison quels souvenirs vous resteront : celui des ballades en bord de mer, des crèpes-party ou des heures de ménages du week-end qui vous auront privé de sorties ?
Regardons comme depuis un poste d’observation dès que nous prenons conscience de ce qui se joue dans ces situations stressantes. Prenons le recul salutaire (comme ne pas répondre aussitôt à un SMS qui vient d’arriver sans prendre le temps de la réflexion) combien de fois avez vous regretté ce « mode robot » qui vous a induit en erreur ?
Combien de fois vous êtes vous fait la réflexion « si javais pris un peu de recul…. Je n’aurais pas eu cette réaction à chaud et les choses auraient été différentes
Comme nous nous protégeons du froid, de la pluie, du danger, il est essentiel aussi de se protéger des énergies basses et négatives de tout ce qui est véhiculé sur les réseaux et par les médias, notre santé physique et morale ne sen porteront que mieux !