ET SI NOS MAUX VENAIENT DE NOS ANCÊTRES ?

On parle d’arbre généalogique pour remonter nos lignées familiales et savoir « d’où l’on vient »

            A la différence de la généalogie, la Psychogénéalogie, elle, va chercher au-delà de l’état civil, les traumatismes, les événements marquants, les caractéristiques , les métiers, les prénoms, les dates qui se répètent sur une ou plusieurs générations. On parle alors de « loyauté familiale » inconsciente la plupart du temps.
            La première a employer ce terme de Psychogénéalogie est ANNE ANCELIN- SCHUTZENBERGER, professeur de psychologie clinique à l’Université de Nice et psychanalyste, elle a tavaillé notamment avec Françoise DOLTO ou Carl ROGERS.

Elle est l’auteur du livre « Aïe mes aïeux » qui répertorie bon nombre de cas cliniques pour illustrer les propos de « Syndrôme anniversaire » de « fantôme familial »  ou encore « d’enfant de replacement »

            Car nos maux sont parfois hérités de nos ancêtres, notamment, quand la « médecine conventionnelle » ne trouve aucune explication ou remède à des phobies, crises d’angoisses à des moments particuliers, états dépressifs récurrents  qui reviennent aux mêmes dates (et on ne parle pas ici de dépression saisonnière dûe au manque de lumière)

            Nous sommes pris dans un filet de loyautés familiales invisibles et pourtant bien présentes dans ce qui se rejoue dans nos vies. Les secrets de famille « non digérés »  on le sait, ont un impact sur les descendants, et ce, jusqu’à 4 à 5 générations!

            Les plus scientifiques d’entre nous feront ainsi référence à l’épigénétique, science étudiant l’impact de notre environnement sur l’expression des gênes, et qui a travers plusieurs expériences a démontré les répercussions d’un stress vécu bien avant notre naissance sur nos propres gènes, ainsi les traumatismes de guerre, de famine, d’épidémies de nos ancêtres continuent parfois de nous hanter par le biais de nos « mémoires inconscientes »

            Construire son Génosociogramme (arbre généalogique vu avec les traumas, métiers, secrets, particularités de nos ancêtres) permet souvent d’éclairer nos malaises inexpliqués, de prendre conscience des répétitions à travers les générations.

Qui n’a jamais entendu :  « je porte quelque chose (un fardeau, un secret..) comme si cela ne m’appartenait pas » ou encore « tous les garçons (ou toutes les filles) de la famille sont asthmatiques »

Il s’agira après la prise de conscience, de « libérer » les mémoires de façon symbolique, et surtout de comprendre qu’on peut porter d’autres loyautés plus utiles et constructives que  la même maladie, le même malaise qu’un ascendant, et ainsi vivre pleinement sa vie !