Pourquoi deux personnes exposées aux mêmes risques ne développent-elles pas la même maladie, et pourquoi la guérison varie-t-elle d’une personne à l’autre ? La nature de la maladie et son origine demeurent énigmatiques, laissant penser que la communauté scientifique pourrait adopter une approche trop impersonnelle pour les comprendre. Christian Flèche, créateur du biodécodage des maladies partage une perspective particulière selon lui, la maladie n’est pas une manifestation physique malveillante, mais une réponse saine du corps, illustrée par des exemples tels que les vomissements en réaction à des aliments périmés. Flèche souligne ainsi la capacité exceptionnelle du corps humain à s’adapter à son environnement autant intérieur qu’ extérieur…
La thérapie par le décodage biologique
La thérapie par le décodage biologique considère la maladie et la douleur comme des manifestations physiques d’un mal psychique profond, comme la souffrance psychologique ou le stress. Elle explore la recherche de l’événement spécifique dans la vie d’une personne qui aurait déclenché la douleur ou la maladie, en isolant l’événement moteur. Par exemple, on le sait bien, le stress peut physiquement déclencher des symptômes tels que des migraines, des maux de ventre, des nausées, voire même des affections chroniques ou encore la fibromyalgie.
Chaque problème physique serait ainsi associé à un trouble psychique, nécessitant une exploration approfondie pour découvrir cette connexion. Selon Christian Flèche, comprendre l’origine de la maladie permettrait à 10% des personnes de guérir “spontanément” , mais la plupart nécessitent une thérapie approfondie pour identifier l’événement spécifique déclencheur. Il illustre cela avec des exemples concrets, soulignant le lien entre le foie et le manque, ou la relation entre la hâte et les troubles de la thyroïde. Les problèmes de vue peuvent découler d’une expérience visuelle indésirable, et l’oppression peut conduire à une cystite.
Il souligne également l’importance des deux hémisphères du cerveau, gauche (rationnel, séquentiel, logique) et droit (holistique, basé sur les émotions et le ressenti), indispensables en tant que compléments. Ainsi, le corps réagit constamment aux agressions externes et émotions, démontrant une capacité d’adaptation remarquable face aux troubles psychiques, exprimant physiquement ce que l’on appelle communément « maladie ».
« Ce que l’on prend comme un problème permet d’éviter quelque chose depire »
Comprendre biologiquement l’origine de sa maladie nécessite une exploration profonde de son être intérieur, confrontant les traumatismes, les peurs, les croyances, et le passé. La thérapie par le biodécodage, résumée en cinq niveaux, explore la croyance personnelle du patient et parfois nécessite la réorganisation de l’environnement toxique, incluant l’anxiété au travail et l’entourage. Lors de cette thérapie, on écoute le patient pour comprendre les événements biologiques liés à la maladie. Bien que la communauté scientifique reconnaisse le lien entre l’esprit et le corps, l’étendue de cette compréhension reste une question. Selon Christian Flèche, auteur de « Le monde extérieur n’existe pas », notre mécanisme mental privilégie ce que nous percevons comme un problème pour éviter quelque chose de pire. Il suggère que, inconsciemment, nous choisissons la zone la plus confortable, parfois la maladie, plutôt que de faire face à des situations difficiles. En conclusion, il encourage à décoder ce que le corps communique à travers les maladies, telles que le mélanome, le diabète, ou la cystite, pour comprendre quelque chose sur soi-même.
Prévenir la maladie, selon Christian Flèche, repose sur la perception et l’acceptation totale de ce qui survient dans notre vie. En embrassant chaque aspect, on évite le conflit intérieur et le déséquilibre. Cette approche thérapeutique, centrée sur le soi et explorant les émotions, a été développée par Flèche, auteur de 22 livres et formateur mondial. Bien que non destinée à remplacer les traitements médicaux, elle pourrait les compléter.
06/02/24